Nous savons déjà ce que les hommes pensent des irrégularités menstruelles, et maintenant une étude révèle ce que nous, les femmes, pensons

La menstruation se produit comme beaucoup d’autres choses dans cette vie : si vous ne l’avez jamais vécue à la première personne, il y a de fortes chances que vous ne compreniez pas ce que cela fait vraiment de l’avoir.Alors ayez le droit Trois jours de congé en raison de menstruations irrégulières C’est devenu une question litigieuse cette semaine lorsqu’elle a été approuvée en Conseil des ministres dans le cadre d’un avant-projet de réforme des lois sur l’avortement. Alors, alors que les messieurs de Twitter ont beaucoup à dire à ce sujet, cette enquête de Womanizer, selon nous, libère des données plus pertinentes pour comprendre les raisons des nouvelles mesures.

les deux tiers des femmes On leur a demandé de ne pas aller travailler en raison de douleurs menstruelles intenses à un moment donné pendant la période souhaitée. Bien qu’en pratique, seulement un tiers C’est fait. Cela se reflète dans une enquête menée par la marque Womanizer auprès de 470 patientes menstruées dans 26 pays.

Avec cette réforme, en Espagne, toute femme qui souffre de douleurs menstruelles et qu’elle considère comme incapable peut se rendre chez son médecin généraliste pour demander un permis spécial d’incapacité temporaire. En fait, ne pas travailler dans ces cas peut se faire sans la loi. Selon le ministère de l’Inclusion et de la Sécurité sociale, environ 6 000 personnes sortent de l’hôpital chaque année en raison d’une dysménorrhée ou d’une tension abdominale causée par les menstruations. malgré cela, Pas de nouvelle loi, c’est considéré comme un congé de maladie ordinaire.

Ce modèle est génial. pic.twitter.com/NzbvNyA0qR

— Indépendance d’excellence (@IndepeSuperior) 11 mai 2022

celui que je connais Maintenant la garantie c’est que les congés sont pris en charge à 100% par la Sécurité Sociale, dès le premier jouralors qu’ils sont temporairement handicapés en raison d’une maladie courante, les travailleurs ne bénéficient généralement pas d’une garantie de salaire pendant les trois premiers jours, entre autres différences.

C’est important si on compare cela au chiffre de 52% des répondants qui pensent que ne pas aller travailler à cause des crampes menstruelles n’est pas socialement acceptable.autre 47 % pensent que leur patron ou employeur n’accepte pas les douleurs menstruelles comme une raison valable pour s’absenter du travailDans le même temps, un tiers des femmes menstruées pensent que se déclarer « malade » n’est pas une raison valable pour ne pas venir travailler. De plus, quatre sur 10 ont déclaré qu’ils étaient trop occupés ce jour-là ou qu’ils avaient un rendez-vous important à manquer.

Pour les non-croyants, cependant, la gynécologue Miriam Al Adib explique : « Physiologiquement, Habituellement, pendant la règle, vous n’avez pas la même énergie que pendant les règles tardives ou l’ovulation ; ces changements cycliques affectent certaines personnes plus et d’autres moins. Mais la vérité est que, selon les caractéristiques personnelles de chaque personne et le type de travail qu’elle effectue, dans de nombreux cas, la performance au travail pendant la menstruation peut être considérablement réduite.

J’ai eu une vague de « eh bien, si ma bite saigne, je ne travaillerai pas non plus ?? » Oui, la vérité c’est que si ta bite saigne, viens nous voir, il faut qu’on parle.

– Toutes les 8 heures (@1cada8h) 11 mai 2022

De même, les experts soulignent Certaines femmes ont des douleurs menstruelles très intenses, comme celles atteintes d’endométriose, une maladie chronique qui touche 1 femme sur 10. « Dans ces cas, la règle peut devenir extrêmement inefficace, il peut donc être absolument nécessaire qu’ils puissent avoir ces jours de congé pour ne pas avoir à subir un surmenage qui n’est pas bon pour leur santé ou avoir une explication dans le travail l’environnement », a déclaré Al Adib.

C’est dans une telle société où tout est valorisé de manière productive et le modèle idéal est une femme toujours parfaite et immuable, Le fait que du repos supplémentaire soit nécessaire à certains moments du cycle est considéré comme négatif ou cachéCela reflète les préoccupations des répondants à cet égard, bien que 8 hommes menstrués sur 10 soient tout à fait d’accord pour dire qu’ils seraient plus productifs s’ils pouvaient se reposer pendant la journée lorsque la douleur était plus intense, presque le même pourcentage pensait que, serait une bonne mesure pour créer un environnement de travail sain.

Près des trois quarts ont déclaré que la décision du gouvernement était appropriée et juste (72 % tout à fait d’accord), mais bien que la mesure ait reçu un large soutien, il y avait quelques inquiétudes. Par exemple, Beaucoup craignent que cela ne conduise à une plus grande opposition à l’embauche de femmes en âge de procréerEn fait, 77 % des répondants sont tout à fait d’accord.

Cependant, Le projet de loi a un long chemin à parcourir avant le parlementbien qu’il soit traité en urgence, les rapports des organes consultatifs doivent encore être collectés, renvoyés au Conseil des ministres et traités au Congrès et au Sénat.

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