Khadîja, Sawda, Aïsha, Hafsa, Zaïnab fille de Khuzaïma, Hind, Zaïnab fille de Jahsh, Jowaïriya, Ramla, Saffiya, Maïmouna… Qui étaient les femmes de Mahomet, légitimes, concubines, enlevées, répudiées ou asservies ? Qui étaient ses filles ? Dans ce récit poétique et critique, mené comme un roman oriental, l’auteur raconte chacun de leurs destins. De la plus aimée à la plus calomniée, de la plus libre à la plus ignorée.Houria Abdelouahed est remontée aux sources historiques et religieuses de la tradition arabo-musulmane.
Elle s’est confondue avec ces femmes, leur prêtant sa voix dans des monologues d’une grande force.Elle dresse un véritable réquisitoire contre le lien abusif entre les pratiques et croyances religieuses et la société civile. Bien entendu, elle s’attarde sur la condition féminine dans le monde musulman.« Où est la pensée sur la dignité humaine et où est la spiritualité dans l’idée d’une janna (paradis) qui commence ici-bas pour se prolonger dans des orgies de l’au-delà ?
Orgies sempiternelles où la femme ne figure que comme possédée par l’homme.En fait, notre malheur a commencé bien avant Daech. »
Quel Est La Dernière Femme Du Prophète Mohammed ?
Aïcha n’exerce aucune influence sur l’action politique ou religieuse de son époux du vivant de ce dernier.À la mort de Mahomet, Aïcha est une jeune veuve sans enfants, alors âgée de dix-huit ans. Elle se tient à l’écart de la scène politique jusqu’au califat d » Uthmān, troisième successeur du Prophète et chef de la communauté musulmane de 644 à 656. Aïcha fomente le mouvement d’opposition qui conduira à l’assassinat du calife, en 656.
Elle prend ensuite les armes contre son successeur, ‘Alī. Elle est vaincue au cours de la bataille du Chameau, ainsi nommée à cause de la monture d’Aïcha, qui en était l’enjeu. Aïcha est faite prisonnière puis ramenée à Médine, où il lui sera permis de finir paisiblement sa vie. — E.U. Universalis, « AÏCHA (614-678) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le . URL : « AÏCHA (614-678) ». Dans Encyclopædia Universalis [en ligne]. Consulté le sur Encyclopædia Universalis, s.v.
« AÏCHA (614-678) », Consulté le ,
Qui Est Le Plus Cité Dans Le Coran ?
La Torah de Moussa annoncerait le prophète Mahomet[5],[b 1] et Moussa est de loin le plus cité des prophètes par les textes coraniques, le nom du prophète Moussa y apparaissait à cent trente-six reprises[8]. Moussa est également le seul des prophètes à avoir entendu directement Dieu lorsqu’il reçoit les tables de la Loi sur la montagne, un apanage qui lui vaut le titre de kalîm Allah — « interlocuteur de Dieu »[12].
- Les récits coraniques concernant Moussa, amples et riches, ont suscité de nombreux commentaires mystiques, essentiellement dans les rangs les plus spiritualistes de l’islam, le face-à-face avec Dieu sous l’apparence du buisson ardent étant la quintessence de la rencontre mystique[5]
- On en trouve ainsi par exemple chez Ja’far al-Sâdiq, Mansur al-Hallaj ou encore Abū l-Qāsim al-Qushayrī[9]
L’image de l’opposition entre Moussa et Pharaon reste vivace et tout homme puissant à l’attitude inique est perçu comme un « Pharaon » auquel « tout croyant peut se sentir investi de la mission de lui rappeler la dimension éthique du monothéisme coranique »[9]. Selon Pierre Lory les textes portant sur Moussa et sur les autres prophètes, en dehors du Coran, sont souvent inspirées du midrash.
- ↑ Dictionnaire des symboles musulmans, Malek Chebel, éd. Albin Michel, 1995, p.275
- ↑ Son nom revient 136 fois : Bible et sciences des religions: judaïsme, christianisme, islam, p. 153.
- ↑ Coran, Sourate 4 : Les femmes (An-Nisa’) verset 164.
Qui Est Fatima Dans Le Coran ?
Fatima Zahra (fāṭimah az-zahrāʾ, فَاطِمَة ٱلزَّهْرَاء[1], soit Fâtima la resplendissante, la brillante) est la fille du prophète de l’islam Mahomet et de sa première femme Khadija, née à La Mecque à une date incertaine, en 604, 605[2], 609 ou 615 selon les sources[3], et morte à Médine vers 632. Considérée par les musulmans comme al-Zahra, la brillante, elle est l’un des personnages féminins les plus symboliques de la religion musulmane.
Biographie Fatima est la fille de Mahomet et de sa femme Khadija. Elle est la seule de ses enfants à vivre encore après la mort de Mahomet[4]. Les sources sur sa date de naissance sont contradictoires. Il en est de même pour l’ordre des filles de Mahomet[5]. Elle serait partie, après l’Hégire, à Médine[5]. Elle s’est mariée avec Ali ibn Abi Talib[5].
- Elle est la seule des enfants de Mahomet à avoir eu une descendance qui a survécu, mais elle est restée peu présente dans les grands événements des débuts de l’islam[5]
- La date de sa mort fait débat[5]
- Dans le Coran Fatima n’est pas citée dans le Coran mais les exégètes ont interprété certains versets comme des références à elle ou à sa famille
- C’est, en particulier le cas, des versets Q33:33 et Q3:61[4]
Le premier évoque les ahl al-bayt, traditionnellement compris comme désignant les membres de la famille de Mahomet, c’est-à-dire lui-même, Fatima, son époux et leurs enfants.
Qui A Rédigé Le Coran ?
- Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l’intermédiaire de l’archange Gabriel, entre 612 et 632
- Il est l’acte constitutif de l’islam et sa référence absolue
- À la mort du Prophète en 632, ses proches mettent à l’écrit le texte sacré
- Il était jusqu’alors transmis à l’oral.
Pourquoi La Vierge S’Appelle Fatima ?
Sans doute parce que, plus qu’aucune autre apparition mariale, il fait s’entremêler les dimensions religieuse et politique, et reflète les hésitations du Portugal de cette époque à entrer de plain-pied dans la modernité… ⋙ Les révolutions russes de 1917 décryptées par l’historien Marc FerroLa Vierge apparut donc dans ce bourg proche de Lisbonne au nom prédestiné de Fatima (qui signifie en arabe « reine des femmes du paradis », en l’honneur au catholicisme au XIIe siècle lorsque cette partie du pays était encore aux mains des Omeyyades).
Un jour de mai 1917, trois petits bergers, Francisco Marto, 9 ans, sa soeur Jacinta, 7 ans, et leur cousine Lucia Dos Santos, 10 ans, déclarèrent avoir vu la Vierge alors qu’ils gardaient leurs moutons. Une « dame toute vêtue de blanc » leur aurait demandé de revenir là le mois suivant pour prier. L’apparition se serait ensuite reproduite tous les 13 du mois.
- Très vite, la rumeur se propagea dans tout le pays.Si bien que, le 13 octobre, quelque 70 000 personnes s’étaient pressées à Fatima
- Ce fut la sixième – et ultime – apparition
- Se produisit un étrange phénomène, relaté par les témoins présents ce jour-là
- Les nuages se dispersèrent, le soleil se mit à tournoyer, changea de couleur et de place, et s’agita au-dessus de la Terre
- Illusion d’optique ?
Le phénomène, qualifié de « danse du soleil », intrigue toujours un siècle plus tard.
Quel Est Le Secret De Fatima ?
Le 13 juillet 1917, lors de sa troisième apparition devant les trois petits bergers de Fatima, la Vierge Marie délivre un message essentiel contenant trois secrets. Les enfants sont priés de ne pas le divulguer dans l’immédiat. François et Jacinthe meurent peu après les apparitions, respectivement en 1919 et 1920. Lucie, devenue religieuse, demeure la seule détentrice de la révélation et de ses trois secrets qu’elle couche progressivement sur le papier.
Ce n’est qu’en 1941 que les deux premiers secrets sont révélés — avec l’autorisation de la Sainte Vierge — tandis qu’il faudra attendre 2000 pour connaître le contenu du troisième sous l’impulsion de saint Jean Paul II.1Premier secret de Fatima : la vision de l’enferLa Vierge Marie aurait fait voir aux bergers de Fatima une vision très nette de l’enfer.
Dans son témoignage, Lucie évoque une mer de feu souterraine, des démons et des âmes dévorés par les flammes, des hurlements de terreur et de douleur. Lors de sa première apparition, Marie avait annoncé aux enfants qu’Elle les emmènerait au ciel. « Autrement, je crois que nous serions morts d’épouvante et de peur » précise Lucie dans son témoignage écrit.
Comment S’Appelle Le Cheval Du Prophète Mohamed ?
Le Bouraq d’après une miniature moghole du XVIIe siècle. Le Bouraq, ou Burak (en arabe, البراق, al-burāq), est, selon la tradition islamique, un coursier fantastique venu du paradis, dont la fonction est d’être la monture des prophètes.
Selon l’histoire la plus connue, au VIIe siècle, le Bouraq fut amené par l’archange Gabriel pour porter le prophète de l’islam, Mahomet, de La Mecque à Jérusalem, puis de Jérusalem au ciel avant de lui faire effectuer le voyage de retour au cours de l’épisode dit Isra et Miraj (signifiant respectivement en arabe : « voyage nocturne » et « échelle, ascension », qui est le titre d’un des chapitres du Coran).
- Le Bouraq a aussi porté Ibrahim (Abraham) lorsqu’il rendit visite à son fils Ismaïl (Ismaël), à la Mecque
- Il est un sujet d’iconographie fréquent dans l’art musulman, où il est généralement représenté avec une tête d’homme, un corps de cheval, des ailes, et une queue de paon
- Le mot « Bouraq » est de la même famille linguistique que le mot arabe برق qui signifie « éclair »
Le Bouraq est lié au voyage nocturne de Mahomet, qui fut effectué par le prophète entre La Mecque et Jérusalem en une nuit, le nom d’« ascension » désignant son ascension de Jérusalem au ciel.
Quelle Taille Faisait Le Prophète ?
Voir également le récit du Micrâj dans Ibn Hishâm, 1955 : 400. Comme dans l’histoire du moine Baḥîrâ ou de Salmân al-Fârisî (Ibn Hishâm, 1955, I : 182-183 et 220) ou celle du moine Nestor, assez semblable à celle de Bahîrâ, lorsque le Prophète retourne en Syrie à l’âge de 25 ans (Abû Nucaym al-Iṣfahânî, 1320 H. : 54).
Coran, VII : 157 : « Ceux qui suivent l’envoyé, le prophète illettré qu’ils trouvent décrit chez eux, dans la Torah et l’Evangile… ».
Il faut évoquer aussi les traditions sur les images des prophètes et du Prophète, montrées à des Compagnons qui reconnaissent celui-ci, soit dans un monastère à Buṣrâ en Syrie du temps du Prophète, soit à Damas, durant le califat d’Abû Bakr, en présence d’Héraclius qui fait apporter un grand coffre doré comportant des compartiments fermés à clé. Chaque compartiment contient l’image d’un prophète sur un tissu de soie.
- Hishâm b
- al-cAṣ qui rapporte l’entrevue, décrit le physique de chaque prophète et reconnaît l’image de Muḥammad, contenue dans le dernier compartiment
- Quand lui et son compagnon demandent à Héraclius d’où il tient ce coffret, ce dernier répond qu’il vient d’Adam, qu’il a été rapporté du Couchant puis confié à Daniel par Dhû l-qarnayn (Bayhaqî, 1985, I : 384-90)
- Cette tradition, signalée par Hamidullah, 1960, a été commentée par Vâlsan, 1962-1963
- Ibn al-Jawzî, 1976, II : 39-67
Voir également Suyûṭî, 1967, I : 149-177 ; celui-ci part du sceau de la prophétie, mêle les caractéristiques des différentes parties du corps aux capacités physiques et intellectuelles (l’ouïe, la voix, l’intelligence, la marche, le sommeil, la puissance sexuelle, l’absence d’ombre ou de pollution nocturne) et finit par la spécificité de son urine et de ses excréments. Suivent les traditions sur son apparence physique et ses vertus (cf. supra). Cf. Ibn Mâja,1972, ṭahâra, 15, hadîth n° 301.
Où Se Trouve Le Vrais Coran ?
Manuscrit de Tachkent | |
Le manuscrit du Coran de Tachkent dit « Coran d’Othman » | |
Bibliothèque | Mosquée Telyashayakh (Tachkent) |
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Support | Parchemin Encre |
Datation | VIIIe – IXe siècle |
Langue | Arabe |
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Le Coran de Tachkent, aussi appelé « Coran d’Othman », est une copie manuscrite incomplète du Coran datant du IXe siècle, attribuée erronément à Othman, troisième calife.
Ce manuscrit est conservé à la bibliothèque de la mosquée Telyashayakh dans le vieux quartier Hast-Imam de Tachkent (Ouzbékistan) près du tombeau de l’ouléma du Xe siècle Kaffel-Shashi. Tamerlan a envahi la région de Koufa, où il était conservé, et saisi l’exemplaire pour l’emporter à Samarcande. Il est resté là pendant plusieurs siècles[1]. En 1868, les Russes ont envahi Samarcande et ont emporté le coran à la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg (actuellement la Bibliothèque nationale russe).
Durant cette période, une monographie fut publiée par A.F. Shebuni, en 1891[2],[3]. Après la révolution d’Octobre, Lénine, dans un acte de bonne volonté envers les musulmans de Russie, a donné le manuscrit à la population d’Oufa (situé dans l’actuelle Bachkirie). Toutefois, après d’importantes protestations de la population du Turkestan, le document est retourné à Tachkent en 1924, où il est resté depuis[1].
Coran de Tachkent
Manuscrit de Tachkent | |
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Le manuscrit du Coran de Tachkent dit « Coran d’Othman » | |
Bibliothèque |
Mosquée Telyashayakh (Tachkent) |
Support | Parchemin Encre |
Datation |
VIII e – IX e siècle |
Quelle Prophète A Vécu 950 Ans ?
Lui et sa famille étant les seuls humains épargnés, Noé et sa femme sont considérés par la tradition comme les ancêtres de toute l’humanité[3],[4]. La Genèse lui attribue une vie de 950 ans. Dixième et dernier des patriarches pré-déluge (antédiluviens), fils de Lamech et d’une mère sans nom[5], Noé a 500 ans avant la naissance de ses fils Sem, Cham et Japhet.
Le récit du déluge de la Genèse est englobé dans les chapitres 6 à 9 du livre de la Genèse, dans la Bible[6]. Le récit indique que Dieu avait l’intention de ramener la Terre à son état de chaos aqueux d’avant la Création en inondant la Terre à cause des méfaits de l’humanité, puis en la refaisant en utilisant le microcosme de l’arche de Noé. Ainsi, le déluge n’était pas un débordement ordinaire mais un renversement de la Création[7].
- Le récit traite du mal de l’humanité qui a poussé Dieu à détruire le monde par le biais du déluge, de la préparation de l’arche pour certains animaux, Noé et sa famille, et de la garantie de Dieu (l’alliance noéique) pour l’existence continue de la vie sous la promesse qu’il n’enverrait jamais une autre inondation[8]
- Après le déluge, Noé offrit des holocaustes à Dieu
Dieu a accepté le sacrifice et a conclu une alliance avec Noé, et à travers lui, avec toute l’humanité, qu’il ne détruirait plus la terre pour détruire toute chair par un autre déluge[9]. « Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit: Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre. »
Quel Prophète A Vu Le Paradis ?
Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre. Idris visitant le Paradis et l’Enfer. Illustration tirée d’un manuscrit perse de 1577 sur l’Histoire des Prophètes. Idrîss (arabe : إدريس, d’étymologie incertaine) est, dans l’islam, un prophète. Idris est aussi le premier homme à avoir écrit avec un calame. Il est, selon les commentateurs, identifié soit à Hénoch, soit à Elie. Idris n’est mentionné qu’à deux reprises dans le Coran.
Néanmoins, ces passages sont « elliptiques » et ne donnent que peu d’information sur la vie de ce prophète coranique[1]. Les deux passages[1] sont :
« Et Ismaël, Idris et Dhul-Kifl qui étaient tous endurants que Nous fîmes entrer en Notre miséricorde car ils étaient vraiment du nombre des gens de bien. »
— Coran Sourate 21 : Les prophètes (Al-Anbiya) versets 85-86.
« Et mentionne Idris, dans le Livre. C’était un véridique et un prophète.
Et nous l’élevâmes à un haut rang. »
— Coran, Sourate 19 : Marie (Maryam) versets 56-57. Si le Coran ne donne presque aucune information sur Idris, la tradition musulmane donne d’autres éléments sur cette figure.
Quel Âge Avaient Les Femmes Du Prophète ?
Voir aussi Articles connexes Bibliographie
- Fatima Mernissi, Le harem politique le Prophète et les femmes, Paris, A. Michel, coll. « Espaces libres » (no 219), 2010, 321 p. (ISBN 978-2-226-19148-9 et 2-226-19148-8, BNF 42143594),
- « Epouse du Prophéte », Dictionnaire du Coran, 2007, Paris, p. 262 et suiv.
- « Wives of the Prophet », Encyclopedia of the Qur’an, vol. 5, pa. 506 et suiv.
Filmographie
- Le prophète Mahomet et les femmes, documentaire de Lila Salmi et Malek Chebel, 45 min, passé sur Arte le 28 août 2007.